Votre eau

Le traitement de l’eau

Pour permettre sa consommation sans risques pour la santé humaine, l’eau brute fait l’objet d’un traitement de potabilisation, au travers de différents procédés. L’importance des traitements dépend de la qualité de l’eau brute prélevée.

La surveillance de la qualité de l’eau

L’eau du robinet étant le produit alimentaire le plus contrôlé en France, l’eau du SIEPEL n’y déroge pas. Elle fait l’objet d’un suivi permanent destiné à en garantir la sécurité sanitaire. Ce suivi comprend :

la surveillance exercée par les responsables des installations de production et de distribution d’eau. A ce titre, ils sont tenus d’effectuer un examen régulier de leurs installations et de réaliser un programme d’analyses. Pour le SIEPEL, ce contrôle est réalisé par Véolia dans le cadre de son contrat d’affermage.
le contrôle sanitaire mis en œuvre par l’ARS, sous l’autorité du préfet. Ce contrôle sanitaire comprend toutes opérations de vérification du respect des dispositions réglementaires relatives à la sécurité sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine. Outre la réalisation d’un programme d’analyses de la qualité de l’eau, effectués par des laboratoires d’analyses agréés par le Ministère de la Santé, il comprend l’inspection des installations et le contrôle des mesures de sécurité sanitaire mise en œuvre.

Ce contrôle sanitaire permet de suivre la qualité de l’eau :

au niveau des ressources (eaux brutes des captages)
à la sortie des stations de traitement (eaux mises en distribution)
sur le réseau de distribution (UDI) jusqu’au robinet du consommateur

Entre le contrôle sanitaire réglementaire de l’Agence Régionale de Santé et l’auto-contrôle réalisé par VEOLIA, l’eau du SIEPEL est analysée chaque semaine en tout point du réseau : cela représente plus de 400 résultats d’analyses par an sur une centaine de paramètres suivis.

Les limites et références de qualité

Les exigences de qualité auxquelles doivent satisfaire les valeurs mesurées pour chaque paramètre sont précisées par le Code de la santé publique. Elles sont classées en deux groupes :

des limites de qualité pour les paramètres dont la présence dans l’eau induit des risques immédiats ou à plus ou moins long terme pour la santé de la population. Ces limites de qualité concernent, d’une part, les paramètres microbiologiques et d’autre part, une trentaine de substances indésirables ou toxiques (nitrates, métaux, solvants chlorés, hydrocarbures aromatiques, pesticides…).
des références de qualité pour une vingtaine de paramètres indicateurs de qualité, témoins du fonctionnement des installations de production et de distribution. Ces substances, qui n’ont pas d’incidence directe sur la santé aux teneurs normalement présentes dans l’eau, peuvent mettre en évidence un dysfonctionnement des installations de traitement ou être à l’origine d’inconfort ou de désagrément pour le consommateur.

Ces exigences de qualité sont notamment fondées sur les évaluations menées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour établir des « valeurs guides », en fonction des connaissances scientifiques et médicales disponibles. Une valeur guide est une estimation de la concentration d’une substance dans l’eau de boisson qui ne présente aucun risque pour la santé d’une personne qui consommerait cette eau pendant toute sa vie.

L’eau et vous

Consulter les rapports et analyses de la qualité de l’eau

Cette eau est distribuée aux communes, qui disposent de leur propre réseau de distribution jusqu’aux abonnés. Pour connaître la qualité de l’eau dans votre commune vous pouvez vous connecter ici.